LA COMPAGNIE
Le projet Coin mearanach* est ancré dans une nécessité de défendre l’expression et la création poétiques et théâtrales actuelles. Plus généralement, c’est l’amour du texte, l’exigence de sa lettre et la plasticité du corps interprétant qui fascinent.
FANNY LABORIE
Née à Nantes, elle est diplômée d’Études théâtrales à la Sorbonne Nouvelle et s’est formée au théâtre à Paris en évoluant de structure en structure, en passant notamment par le Cycle spécialisé avec Nathalie Bécue et le CPES du CRR de Paris avec Marc Ernotte.
En 2019, elle joue dans Zones en travaux de Marcus Borja dans le cadre du festival Chantiers d’Europe au Théâtre de la Ville. Elle intègre en 2021 la onzième promotion de l’école du Théâtre National de Bretagne.
Lors du projet Une Saison à l’école organisé en 2023, elle joue pendant six mois dans Paradis perdu de Patricia Allio et dans L’Instruction de Peter Weiss, mise en scène par Madeleine Louarn. Elle participe aussi en décembre 2023 à la lecture performée de Made in Marilyn de Constance de Saint-Rémy, mise en scène d’Elsa Granat, dans le cadre du Festival ÉPAT à Théâtre ouvert.
En 2024, elle part trois mois à l’Institut Français du Rwanda où elle crée, en collaboration avec le batteur rwandais Samy Inkindi, une performance poétique et musicale sur un texte original de Léon Poirier, SOUFFLE / CADENCE / LOINTAIN. Elle participe également aux Rencontres internationales du livre francophone à Kigali.
À l’occasion du festival du TNB 2024, elle joue dans Dreamers #2, mis en scène par Pascal Rambert et dans Dædalus, la vie de quelqu’un, création radiophonique avec les acteurs de Catalyse et réalisée par Madeleine Louarn et Olivier Mellano sur un texte original de Frédéric Vossier.
En juin 2025, elle aura créé avec Coin mearanach Je me souviens de votre voix, un spectacle autour de la revue d’avant-garde SIC, dans l’atelier-musée de la sculptrice Chana Orloff.
LÉON POIRIER
Également originaire de Nantes, sa première formation à Metz et en Allemagne aurait dû le mener à s’enterrer dans le big data, mais il a envoyé valser la table ; il a tout recommencé pour les lettres, l’art et la pensée (double master Philosophie et Lettres – spécialité poésie et esthétique musicale, Sorbonne Panthéon et Nouvelle).
Poète, musicien, critique, libraire, il s’engage depuis quelque temps dans la reprise de la librairie Tschann (Paris VIe) avec qui il travaille depuis 2019 et y organise régulièrement des événements. Il prend notamment part à l’association de musique classique et contemporaine La Dive Note, qui depuis 15 ans organise des concerts en parallèle de la librairie.
Après une gestation de deux ans, il fonde en octobre 2023 le collectif poétique et artistique Congre, qui réunit des jeunes poètes, artistes, artisans et curieux autour de textes et d’œuvres de toutes disciplines. Dans les murs de la librairie, de 22h à 5h du matin, on présente ses créations et commente celles des autres. Le collectif mène en parallèle des projets d’exposition et d’édition ; à cette occasion, le poète participe à la création artisanale des livres d’artistes de Bastien Fery et y publie le texte « Par-delà l’aspiration ». Dans la même lignée, et après avoir expérimenté plusieurs formes, dont le livre-sculpture, il édite les livres Anticorps et Antichor, deux recueils collectifs pour six jeunes poètes et poétesses, dans lequel il publie également. En décembre 2024, il édite et publie son texte Une Maison d’âme, court essai d’esthétique musicale écrit à l’occasion de la célébration du centenaire du compositeur Klaus Huber par l’ensemble Alternance. À partir de février 2025, il dirige la publication de la revue du collectif Congre, dans laquelle il publie notamment le texte « Chien fou ».